A l’instar de la convention sur le climat, la Convention sur la Biodiversité dispose de son accord mondial adopté, il y’a deux ans.
Les négociateurs des Etats se sont donc rendu à Cali en Colombie, depuis
le 21 octobre dernier et ce, jusqu’au 1er novembre 2024, pour se mettre
d’accord sur sa mise en mise et sur des mesures capables d’enrayer le déclin du
vivant.
L’enjeu principal de cette COP16 sur la biodiversité, est de
suivre les engagements formulés pour la réalisation du « cadre mondial pour la
biodiversité de Kunming Montréal » qui vise à stopper et inverser d’ici
2030, la destruction des terres, des océans et des espèces vivantes.
Le Burkina Faso est présent à Cali avec une délégation multi-sectorielle.
Un rendez-vous mondial pour le pays des hommes intègres qui vient de se doter
d'une stratégie et d'un plan d'action sur la diversité biologique (SPANB)
sur la période 2025-2030, de chercher des financements pour sa mise en œuvre. Le
pays est représenté par le ministre de l'Environnement, de l'Eau et de
l'Assainissement, Roger BARO.
De l’air que nous respirons aux aliments que nous mangeons,
la biodiversité soutient tout. La biodiversité de notre planète est essentielle
à notre survie et pourtant plus d’un million d’espèces sont sur le point de
disparaître à jamais. L’effondrement des écosystèmes de Staline la vie
telle que nous la connaissons, des pandémies aux pénuries de nourriture et
d’eau une consommation non durable, la pollution et l’exploitation
poussent à la nature à ses limites. Mais si nous inverserons la perte de la
biodiversité, notre avenir peut être radieux et c’est pour cela que la COP16
est si importante. Les dirigeants du monde dont le ministre de l’Environnement,
de l’Eau et de l’Assainissement seront en Colombie pour examiner les progrès
accomplis dans la mise en œuvre du cadre mondial de la biodiversité.
L’occasion pour le Burkina Faso de partager la mise à jour
de sa stratégie et plan d’action pour la biodiversité. Le Burkina Faso qui fait
partie des 31 nations à avoir mis à jour sa stratégie sur les 196 pays ayant
ratifié la convention sur la biodiversité. Le point focal de la convention sur
la biodiversité au Burkina Faso, Moumouni OUEDRAOGO situe les enjeux de la
participation de notre pays à la COP16 en quatre points :
(1) 𝘔𝘰𝘣𝘪𝘭𝘪𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯
𝘥𝘦𝘴
𝘳𝘦𝘴𝘴𝘰𝘶𝘳𝘤𝘦𝘴
𝘧𝘪𝘯𝘢𝘯𝘤𝘪𝘦̀𝘳𝘦𝘴
𝘱𝘰𝘶𝘳
𝘭𝘢
𝘮𝘪𝘴𝘦
𝘦𝘯
𝘰𝘦𝘶𝘷𝘳𝘦
𝘥𝘦
𝘭𝘢
𝘚𝘗𝘈𝘕𝘉
2025-2030: 𝘓𝘦 𝘉𝘶𝘳𝘬𝘪𝘯𝘢
𝘍𝘢𝘴𝘰
𝘷𝘪𝘦𝘯𝘵
𝘥’𝘢𝘥𝘰𝘱𝘵𝘦𝘳
𝘶𝘯𝘦
𝘯𝘰𝘶𝘷𝘦𝘭𝘭𝘦
𝘚𝘗𝘈𝘕𝘉
𝘱𝘰𝘶𝘳
𝘭𝘢
𝘱𝘦́𝘳𝘪𝘰𝘥𝘦
2025-2030 𝘦𝘵 𝘪𝘭 𝘧𝘢𝘶𝘵
𝘮𝘰𝘣𝘪𝘭𝘪𝘴𝘦𝘳
𝘭𝘦𝘴
𝘳𝘦𝘴𝘴𝘰𝘶𝘳𝘤𝘦𝘴
𝘧𝘪𝘯𝘢𝘯𝘤𝘪𝘦̀𝘳𝘦𝘴
𝘪𝘯𝘵𝘦𝘳𝘯𝘦𝘴
𝘦𝘵
𝘦𝘹𝘵𝘦𝘳𝘯𝘦𝘴
𝘱𝘰𝘶𝘳
𝘳𝘦́𝘶𝘴𝘴𝘪𝘳
𝘴𝘢
𝘮𝘪𝘴𝘦
𝘦𝘯
𝘰𝘦𝘶𝘷𝘳𝘦;
(2) 𝘐𝘯𝘧𝘰𝘳𝘮𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴
𝘴𝘶𝘳
𝘭𝘦𝘴
𝘴𝘦́𝘲𝘶𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴
𝘯𝘶𝘮𝘦́𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴
𝘥𝘦𝘴
𝘳𝘦𝘴𝘴𝘰𝘶𝘳𝘤𝘦𝘴
𝘨𝘦́𝘯𝘦́𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴:
𝘉𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱
𝘥𝘦
𝘳𝘦𝘴𝘴𝘰𝘶𝘳𝘤𝘦𝘴
𝘣𝘪𝘰𝘭𝘰𝘨𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴
𝘦𝘵
𝘨𝘦́𝘯𝘦́𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴
𝘥𝘶
𝘉𝘶𝘳𝘬𝘪𝘯𝘢
𝘍𝘢𝘴𝘰
𝘴𝘰𝘯𝘵
𝘦𝘹𝘱𝘭𝘰𝘪𝘵𝘦́𝘦𝘴,
𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘧𝘰𝘳𝘮𝘦́𝘦𝘴
𝘦𝘯
𝘐𝘯𝘧𝘰𝘳𝘮𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴
𝘴𝘶𝘳
𝘭𝘦𝘴
𝘴𝘦́𝘲𝘶𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴
𝘯𝘶𝘮𝘦́𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴
𝘦𝘵
𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘳𝘤𝘪𝘢𝘭𝘪𝘴𝘦́𝘦𝘴
𝘢̀
𝘵𝘳𝘢𝘷𝘦𝘳𝘴
𝘭𝘦
𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦
𝘴𝘢𝘯𝘴
𝘷𝘦́𝘳𝘪𝘵𝘢𝘣𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵
𝘶𝘯
𝘱𝘢𝘳𝘵𝘢𝘨𝘦
𝘥𝘦𝘴
𝘢𝘷𝘢𝘯𝘵𝘢𝘨𝘦𝘴
𝘢𝘷𝘦𝘤
𝘭𝘦
𝘉𝘶𝘳𝘬𝘪𝘯𝘢
𝘍𝘢𝘴𝘰
𝘦𝘵
𝘴𝘶𝘳𝘵𝘰𝘶𝘵
𝘭𝘦𝘴
𝘱𝘰𝘱𝘶𝘭𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴
𝘭𝘰𝘤𝘢𝘭𝘦𝘴
𝘨𝘢𝘳𝘥𝘪𝘦𝘯𝘯𝘦𝘴
𝘥𝘦
𝘤𝘦𝘴
𝘳𝘦𝘴𝘴𝘰𝘶𝘳𝘤𝘦𝘴.
𝘓𝘦 𝘉𝘶𝘳𝘬𝘪𝘯𝘢
𝘍𝘢𝘴𝘰
𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘤𝘪𝘱𝘦
𝘢̀
𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦
𝘊𝘖𝘗
𝘱𝘰𝘶𝘳
𝘥𝘦́𝘯𝘰𝘯𝘤𝘦𝘳
𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦
𝘪𝘯𝘫𝘶𝘴𝘵𝘪𝘤𝘦
𝘦𝘵
𝘳𝘦𝘤𝘭𝘢𝘮𝘦𝘳
𝘴𝘦𝘴
𝘪𝘯𝘵𝘦́𝘳𝘦̂𝘵𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴
𝘭𝘦𝘴
𝘴𝘦́𝘢𝘯𝘤𝘦𝘴
𝘥𝘦
𝘯𝘦́𝘨𝘰𝘤𝘪𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯
𝘴𝘶𝘳
𝘭’𝘢𝘷𝘦𝘯𝘪𝘳
𝘥𝘦
𝘭𝘢
𝘣𝘪𝘰𝘥𝘪𝘷𝘦𝘳𝘴𝘪𝘵𝘦́;
(3) 𝘭𝘢 𝘯𝘦́𝘤𝘦𝘴𝘴𝘪𝘵𝘦́
𝘥𝘦
𝘱𝘳𝘰𝘮𝘰𝘶𝘷𝘰𝘪𝘳
𝘭𝘦
𝘳𝘦𝘯𝘧𝘰𝘳𝘤𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵
𝘦𝘧𝘧𝘦𝘤𝘵𝘪𝘧
𝘥𝘦𝘴
𝘤𝘢𝘱𝘢𝘤𝘪𝘵𝘦́𝘴,
𝘭𝘦
𝘥𝘦́𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵
𝘦𝘵
𝘭𝘦
𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘧𝘦𝘳𝘵
𝘥𝘦
𝘵𝘦𝘤𝘩𝘯𝘰𝘭𝘰𝘨𝘪𝘦𝘴;
(4) 𝘦𝘵𝘢𝘣𝘭𝘪𝘳
𝘦𝘵
𝘰𝘱𝘦́𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘯𝘢𝘭𝘪𝘴𝘦𝘳
𝘭𝘦𝘴
𝘤𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦𝘴
𝘳𝘦́𝘨𝘪𝘰𝘯𝘢𝘶𝘹
𝘦𝘵
𝘴𝘰𝘶𝘴-𝘳𝘦́𝘨𝘪𝘰𝘯𝘢𝘶𝘹
𝘥𝘦𝘷𝘢𝘯𝘵
𝘴𝘰𝘶𝘵𝘦𝘯𝘪𝘳
𝘭𝘢
𝘮𝘪𝘴𝘦
𝘦𝘯
œ𝘶𝘷𝘳𝘦
𝘦𝘧𝘧𝘪𝘤𝘢𝘤𝘦
𝘥𝘶
𝘊𝘢𝘥𝘳𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘪𝘢𝘭
𝘱𝘰𝘶𝘳
𝘭𝘢
𝘣𝘪𝘰𝘥𝘪𝘷𝘦𝘳𝘴𝘪𝘵𝘦́.
Car l’enjeu a conclu le point focal, Moumouni OUEDRAOGO, ce
n’est plus seulement de protéger la nature, il s’agit de préserver notre avenir
pour les personnes, pour les animaux et pour les générations à venir.