Le projet Résilience Climatique dans le bassin du Nakambé (RECLIM) est placé sous la tutelle technique du Secrétariat Permanent du Conseil National pour le Développement Durable (SP/CNDD), relevant du Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA). Conformément à l’article 13 du Décret N°2021-1383/PRES/PM/MEFP portant règlementation générale des projets et programmes de développement exécutés au Burkina Faso, le projet RECLIM est classé dans la « Catégorie 2 » et mis en œuvre par une Unité de Gestion placée sous la tutelle du SP/CNDD.
L’objectif du projet est de contribuer
à accroître la résilience des communautés du bassin du Nakambé en protégeant
les vies et les moyens de subsistance contre les sécheresses et les
inondations.
Plus spécifiquement le projet
vise à :
OS1 : renforcer les
informations existantes sur le changement climatique en améliorant le Système
d’Alerte Précoce (SAP) existant et en établissant un SAP de prévision des
inondations qui réduit les risques d'inondation et de sécheresse dans le bassin
du Nakambé ;
OS2 : renforcer les moyens
de subsistance des communautés et la résilience des écosystèmes aux risques et
à la variabilité induits par le climat dans le bassin du Nakambé.
Le projet apporte un soutien
technique aux parties prenantes nationales et locales et travaille avec les
communautés locales pour renforcer leurs moyens de subsistance, réhabiliter et
entretenir le bassin du Nakambé.
Le projet est constitué de 4
composantes dont deux opérationnelles
Composante 1 :
Planification et gestion des risques climatiques à court et à long terme.
Résultat 1 : Renforcer les capacités de l’Agence
de l’Eau du Nakambé (DG-AEN), de l’Agence Nationale de Météorologie (ANAM), de
la Direction Générale des Ressources en Eau (DGRE) et des communautés sur
l'utilisation de l’informations/services climatiques et hydrologiques pour la
gestion des risques climatiques extrêmes.
Composante 2 :
Accroissement de la résilience des communautés aux risques et à la variabilité
induits par le climat.
Résultat 2 : les petits
exploitants agricoles adoptent des pratiques de gestion des risques climatiques
et de foresterie durable
Composante 3 : Suivi
évaluation et Gestion des Connaissances
Composante 4 :
Gestion du projet
Le projet intervient dans cinq
communes reparties dans deux régions : les communes d’Absouya, de Ziniaré et de
Zitenga dans la région de Oubri ; les communes de Kaya et de Korsimoro dans la
région des koulse.
Les bénéficiaires directs du
projet sont les populations du bassin du Nakambé, les collectivités
territoriales (communes de Zitenga, Absouya, Korsimoro, Ziniaré et Kaya), les
ONG et associations locales, les services techniques déconcentrés des régions du
plateau central et du centre-nord et les services centraux.
Le coût global du projet d’une durée de cinq ans est de 4 916 210 USD soit environ 3 milliards FCFA constitué de subvention du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et de don du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).